Myd

Genre electronic, french, club cheval, tech house, r&b

Diplômé de la Fémis en tant qu’ingénieur du son, Quentin Lepoutre aka Myd fait profiter ses acolytes Canblaster, Panteros666 et Sam Tiba de son expertise audio pour faire décoller le projet Club Cheval en 2010. Sorte de Quincy Jones blond vénitien de la génération Facebook/Tumblr/W9, il emprunte avec une égale aisance les multiples voies de la création musicale assistée par ordinateur. Qu’il développe des grooves post-industriels paniqués ou des fantaisies house festives-régressives, Myd, par sa formation technique, tient toujours à leur offrir un rendu caractéristique, une patine artificielle toute personnelle. Le son doit être large et hyperactif, tout en développant des textures compactées et malléables, marque de fabrique du son Club Cheval.

L’ambition de Myd à long terme consiste ni plus ni moins à définir un nouveau type de son pour la dance music grand public. Le trafic entre underground et charts n’ayant jamais été aussi saturé qu’aujourd’hui, le rôle d’un éclaireur comme lui doit bien être de filtrer, de recomposer, de réordonner tout ce chaos, d’y faire apparaître instinctivement des logiques cachées. Le jeune homme ne cache pas son envie de devenir un producteur au sens classique et pop du terme, plutôt que de simplement rester une starlette de niche. Ses collaborations, au sein de Club Cheval ou avec d’autres artistes, ont achevé de lui prouver sa vocation de directeur musical au sens large. En bossant pour les autres, Myd finit toujours par affiner son propre son et par maîtriser davantage les outils de production. Ce son, justement, s’appuie sur une palette distincte, high-tech, cohérente et immédiate, qui mêle rafales techno continentales et siroccos équatoriaux, évidence mélodique extrême et goût du baroque de masse.

Depuis Train to Bamako, un des titres fondateurs de l’effervescente scène house tropicale, sorti en 2009, Myd a produit de brillants et judicieux remixes, notamment pour Yelle et Two Door Cinema Club. Puis au printemps dernier, il revient avec Octodip, un EP moins tropicalisant, qui travaille intensément les voix et qui sort chez Marble, le label fondé par les ex-Institubes Surkin, Para One et Bobmo. Avec un album de Club Cheval en préparation, le futur s’annonce donc clair et grisant pour Myd, fourmillant d’idées musicales qu’on rêvait depuis longtemps d’entendre formulées, et de stimuli sonores encore inouïs. D’ici là, écoutez déjà ses productions déjà sorties, extasiez-vous, et imaginez la suite.


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Diplômé de la Fémis en tant qu’ingénieur du son, Quentin Lepoutre aka Myd fait profiter ses acolytes Canblaster, Panteros666 et Sam Tiba de son expertise audio pour faire décoller le projet Club Cheval en 2010. Sorte de Quincy Jones blond vénitien de la génération Facebook/Tumblr/W9, il emprunte avec une égale aisance les multiples voies de la création musicale assistée par ordinateur. Qu’il développe des grooves post-industriels paniqués ou des fantaisies house festives-régressives, Myd, par sa formation technique, tient toujours à leur offrir un rendu caractéristique, une patine artificielle toute personnelle. Le son doit être large et hyperactif, tout en développant des textures compactées et malléables, marque de fabrique du son Club Cheval.

L’ambition de Myd à long terme consiste ni plus ni moins à définir un nouveau type de son pour la dance music grand public. Le trafic entre underground et charts n’ayant jamais été aussi saturé qu’aujourd’hui, le rôle d’un éclaireur comme lui doit bien être de filtrer, de recomposer, de réordonner tout ce chaos, d’y faire apparaître instinctivement des logiques cachées. Le jeune homme ne cache pas son envie de devenir un producteur au sens classique et pop du terme, plutôt que de simplement rester une starlette de niche. Ses collaborations, au sein de Club Cheval ou avec d’autres artistes, ont achevé de lui prouver sa vocation de directeur musical au sens large. En bossant pour les autres, Myd finit toujours par affiner son propre son et par maîtriser davantage les outils de production. Ce son, justement, s’appuie sur une palette distincte, high-tech, cohérente et immédiate, qui mêle rafales techno continentales et siroccos équatoriaux, évidence mélodique extrême et goût du baroque de masse.

Depuis Train to Bamako, un des titres fondateurs de l’effervescente scène house tropicale, sorti en 2009, Myd a produit de brillants et judicieux remixes, notamment pour Yelle et Two Door Cinema Club. Puis au printemps dernier, il revient avec Octodip, un EP moins tropicalisant, qui travaille intensément les voix et qui sort chez Marble, le label fondé par les ex-Institubes Surkin, Para One et Bobmo. Avec un album de Club Cheval en préparation, le futur s’annonce donc clair et grisant pour Myd, fourmillant d’idées musicales qu’on rêvait depuis longtemps d’entendre formulées, et de stimuli sonores encore inouïs. D’ici là, écoutez déjà ses productions déjà sorties, extasiez-vous, et imaginez la suite.


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