Oxia

Genre techno, minimal, electronic, minimal techno, electro

Depuis le premier maxi d’Oxia, sorti en 1995 sur Ozone Records, Olivier RAYMOND s’est imposé comme l’un des fers de lance de la techno française. Avec son ami The Hacker, et leur label Goodlife, les Grenoblois incarnent le second souffle de la production Française.
Si The Hacker vogue majoritairement dans des tonalités plus sombres et new wave, Oxia représentait plus « la face funk » du mouvement : une techno groove et funky, résolument dancefloor, mais qui sera vite influencé par des sonorités plus electro et mélodique.
Mais revenons en arrière. Au tout début. En 1971, naissance à Grenoble, et rien ne prédestine Olivier à faire de la musique. L’entourage familial n’est pas mélomane, personne ne joue d’un instrument et seule la curiosité d’un chromosome erroné mène le garçon à la musique. Dès son plus jeune age, Olivier est attiré par la Blackmusic : Jackson Five, Prince, Chic… Le courant disco n’est jamais bien loin , surtout quand il aperçoit en 1978 Cerrone en live : « sur la Côte d’Azur, avec mes parents, en vacances, un événement très marquant ».
Quelques mois plus tard ses parents lui achèteront sont premier petit synthétiseur, sur lequel il s’amusera à rejouer les morceaux qu’il entend à la radio…
Puis viennent les années collège, et une rencontre, déterminante, avec Stéphane Deschezeaux, lui aussi passionné par les sonorités black. Ils débutent ensemble en animant une émission funk sur une radio locale. Olivier n’a alors que 15 ans, et il commence à mixer, en bidouillant sur un magnéto K7 et sur une platine sans pitch. Mais l’acquisition de vraies platines arrive vite, et Olivier commence à officier dans des soirées étudiantes. D’autres courants le marquent : L’electro funk D’afrika Bambaataa, l’italo disco, la New wave des Depeche Mode, New Order… Puis la house pointe son nez (Marshall Jefferson, Farley Jackmaster Funk, Todd Terry…) « pour nous ce n’était pas un nouveau courant mais plutôt une simple continuation du funk ».
En 1991 ils achètent leurs premières machines et commencent à composer dans un style plutôt BlackMusic, Acid Jazz, NewJack…

D’autres courants le marquent : L’electro funk D’afrika Bambaataa, l’italo disco, la New wave des Depeche Mode, New Order… Puis la house pointe son nez (Marshall Jefferson, Farley Jackmaster Funk, Todd Terry…) « pour nous ce n’était pas un nouveau courant mais plutôt une simple continuation du funk ».
En 1991 ils achètent leurs premières machines et commencent à composer dans un style plutôt BlackMusic, Acid Jazz, NewJack…
En 1993, Olivier devient résident dans un club à Grenoble, et ses mixs se font alors plus électroniques, et il assiste du côté des platines, à l’éclosion de nouveaux genres plus européens, à l’image de la trance et de la progressive ( Eye Q, Guerilla, Harthouse…) 1994 arrive, les bidouillages entrepris depuis quelque temps avec Stéphane portent leurs fruits.

Le style se précise, ils se rapprochent de la techno américaine des Jeff Mills, Damon Wild…et de la vague Acid, puis part la suite de la scène de Detroit, mais aussi d’artistes comme Slam, Dave Clarke…
Ils montent leur projet live : OXIA. Quelques dates suivent, puis un premier maxi en 1995, sur le label Ozone Records, qu’ils fondent avec Kiko la même année, sur lequel Olivier co-produit aussi les premiers morceaux de Jack de Marseille.

A côté, affinités musicales et amicales obligent, Olivier se met à composer avec Kiko, le projet Phunky Data remporte un net succès en France. Deux albums verront le jour : “Fashion or Not” (en 1998) et “38” (en 2000). Conséquence : double. Première : peu de temps à consacrer à Oxia.. Seconde : Olivier est peu à l’aise au milieu des strass qui entourent le succès de Phunky Data. Il réalise que sa route a plus à faire dans les sphères indépendantes de la musique, et il crée alors en 1998 un second label, avec Michel Amato (The Hacker) et Alexandre Reynaud, rencontrés à Grenoble quelques années plus tôt. Ils le baptiseront Goodlife, en référence au titre mythique d’Inner City.
Un nouveau maxi d’Oxia (“Body Ep”) sort sur le jeune label en 1999. Il marque un changement de structure : « Stéphane commençait à se désintéresser un peu de la techno, il se dirigeait plus vers la deep house…» Les chemins divergent, sans grand split, et Olivier poursuit Oxia sans lui (Stéphane Deschezeaux apparaîtra plus tard aux côtés de Kiko sous le nom de Gino’S pour le projet Sinema, et forme aussi aujourd’hui la moitié de Human Body avec Yannick Baudino).

Les maxis s’enchaînent, le son d’Oxia se peaufine, encré dans une techno groove teintée d’influences old-school. Le Goodlife 04 (“Etat d'esprit Ep”, 2000) trouve une résonance internationale, et Carl Cox et C1 le signe sur leur label In-Tec (deux maxis : “Influence Ep” en 2000 et “Finally Ep” en 2002). C’est le tournant : les dates de DJ se multiplient dans le monde, il signe sur le label allemand Monoïd (“1003 Ep” en 2001 et “Delay Ep” en 2002), poursuit sur Goodlife (“Goodlife Ep” en 2001 avec The Hacker), puis Phont music en 2002 … Il réalise plusieurs remixes (pour les labels Missile, Scandium, Terminal M…) et cd mixés “Vital Session” en 2001 sur Human / Uwe, et “Oxia on Monoid” sur Monoïd l’année suivante
Dès lors, il restait une étape essentielle à franchir, celle de l’album. Fin 2002, le garçon se consacre avec attention sur ce projet. Ce premier album, qui oscille entre groovy techno mélodique et tracks plus deep et electro, sort fin janvier 2004. Il remporte un vif succès, il sera notamment élu 5éme meilleurs album de l’année 2004 par les lecteurs du magazine français Trax, et encensé, entre autres, par la presse anglaise…
Cet album amorce alors un changement, car longtemps connu pour ses mixs « funky techno » , et même si il a toujours était très ouvert musicalement, ses sets deviennent de plus en plus éclectiques, jouant parfois electro-house ou electro-techno, groovy techno ou productions plus mélodiques…Et régulièrement, il mélange ces styles avec subtilité, et il en sera de même pour ses productions. Au final, et au même titre que son ami The Hacker, Oxia est devenu l’un des parrains de la nouvelle vague française, aux côtés des David Carretta, The Youngsters, Vitalic, Kiko, Agoria…Et a joué un peu partout à travers le monde ( Barcelone, Londres, Sao Paulo, Tokyo, Brussel, Paris, München, Glasgow, Geneva, Buenos Aires, Zagreb, Moscow…).


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